La tradition des 13 desserts de Noël
La tradition des 13 desserts n’est pas si ancienne, puisque c’est vers les années 1920 qu’elle est apparue. Néanmoins, il existe des écrits datant du XVIIe siècle qui mentionneraient une liste de « nombreux » desserts pour Noël, sans pour autant que le nombre 13 apparaisse.
Les « nombreux » desserts étaient signe de richesse alimentaire pour les familles de paysans. Par la suite, « les 13 desserts et pas moins » virent le jour, en référence à Jésus et ses 12 apôtres lors de la Cène.
C'est après la messe de minuit qu'il était possible de déguster ces 13 desserts.
La composition des desserts
Premièrement, vient « la pompe à l’huile », qu’il faut amener à table, fendue en deux. Faisant référence à Jésus et le pain, la pompe à l’huile est une sorte de brioche préparée principalement à base de fleur d’oranger. On apporte généralement au même moment le « Gibassier », similaire à la pompe à l’huile, mais en plus croquant, telle une pâte sablée.
Tout autour sont disposés les 4 mendiants ou li pachichoi, référence à l’ordre des mendiants, qui sont : les figues sèches, les raisins secs, les amandes et les noix ou noisettes.
Nous retrouvons également, le nougat blanc et noir, pour représenter le bien et le mal. Certains ajoutent aussi du nougat rouge.
Les différentes variantes de la tradition
Nous avons les calissons, spécialités provençales en forme de navette, à base de pâte de fruits d’orange et de melon, et d’amandes. Ensuite, nous retrouvons les fruits de saison, comme les oranges, les pommes, les poires. Il n’était pas rare de retrouver également un fruit exotique au choix, ou encore, un melon d’eau.
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