Bien qu’il soit un des symboles de l'art de vivre à la française les plus connus, le croissant est originaire de Vienne, la capitale de l’Autriche.
En 1683, la ville était assiégée par l’armée ottomane, qui attendait le bon moment pour l’envahir. La tradition raconte qu’une nuit, un jeune Polonais, Franz Georg Kolschitzky, parvint à traverser les lignes ottomanes et à en rapporter d’importantes informations sur l’ennemi.
Grâce à ces renseignements et aux renforts envoyés par le roi de Pologne, les Autrichiens passèrent à l’attaque. Les Ottomans, vaincus, s’enfuirent, laissant derrière eux canons et provisions.
Cinq cents sacs de café récupérés sur le champ de bataille furent offerts à Kolschitzky pour le récompenser. C’est ainsi que ce dernier décida d’ouvrir un café à Vienne et demanda à son boulanger de créer une nouvelle pâtisserie. Il lui donna la forme d’un croissant, comme celui dessiné sur le drapeau turc, afin que chacun se souvienne de la victoire.
Le croissant a ensuite été introduit en France par la reine Marie-Antoinette, née à Vienne, lorsqu’elle se maria avec Louis XVI.